SALIM MZÉ HAMADI MOISSI
SALIM M'ZÉ HAMADI MOISSI (SEUSH)
Salim M'Zé Hamadi Moissi
Seush représente la nouvelle génération de danseurs et chorégraphes contemporains à influence hip-hop qui émerge du continent africain.
Né à Moroni aux Comores, il est le fondateur et directeur artistique de la compagnie Tché-Za. Le premier comorien à avoir présenté une pièce à l’Opéra de Paris Bastille
Dès son plus jeune âge, il côtoie le monde de la danse et se familiarise avec ce mode d'expression.
Sa carrière professionnelle débute en tant qu'interprète au sein de la pièce Pollution de Mariane Niox (Compagnie Artéa, Sénégal) en 2009. Dans le même temps, il danse également avec la Compagnie No Limit menée par le chorégraphe gabonais Arnaud Ndoumba au Fesman à Dakar. Il s'essaye à son tour à la chorégraphie et signe sa première création Métamorphose présentée à L’Institut Français de Dakar en 2010, suivie de Mentalités en 2011. La même année, il fait partie de la distribution de Rage, une pièce chorégraphique d’Anthony Egéa (Compagnie Rêvolution de Bordeaux). Cette nouvelle expérience renforce ses qualités scéniques et marque un tournant dans son parcours. La pièce sera présentée sur de nombreuses scènes et festivals en Europe et lui offre la possibilité de nombreux échanges avec d'autres danseur·euses. Il participe par la suite à de multiples manifestations hip-hop en région parisienne et il est notamment le premier danseur africain à prendre part à la fameuse rencontre internationale de krump : Illest Battle. Il se démarque par une danse instinctive et puissante et intègre ainsi le collectif Madroots.
Malgré les multiples possibilités que lui offre Paris et Dakar, il décide de rentrer aux Comores en 2014 pour développer ses projets et faire évoluer la place de la danse sur sa terre d'origine. Il créé officiellement la compagnie Tché-Za et offre par déclinaison une formation sur mesure pour les danseurs Comoriens. S'en suivent deux années foisonnantes de créations répondant à son désir incessant d'inventer, imaginer : Wutama Hip Hop en 2014 puis Soyons Fous et Kreuz en 2015… Des pièces où il affirme d’ores et déjà une recherche du mouvement singulière et la théâtralité qu'elle peut impliquer.
En 2016, il devient directeur artistique du premier Festival International de Danse des Comores, Ntso Uzine. L'événement est porté par la Compagnie Tché-Za avec le soutien de l’Alliance Française de Moroni.
Au premier semestre 2018, il prépare le solo L'Expat’, qui raconte l’histoire d’un homme face au défi de l’expatriation, de ses rencontres, de sa confrontation avec sa culture d’origine.
L’année 2019 est un tournant pour Salim. Il gagne en visibilité et s’implique dans des divers projets régionaux. Ses créations originales s’exportent au-delà de ses frontières et suscitent l’intérêt sur une échelle de plus en plus large: en France métropolitaine, sa pièce Soyons Fous sera programmée lors du Festival Suresnes Cités Danse. Suite à cette rencontre, le Théâtre de Suresnes produit sa prochaine création Massiwa, spectacle qui bénéficiera d’une belle tournée à l’international et notamment dans la prestigieuse enseigne qu’est l’Opéra de Paris.
En 2022, le Théâtre de Suresnes passe une nouvelle commande à Salim qui crée le spectacle Chiromani, mettant à l’honneur la femme comorienne. Pour la première fois aux Comores des danseuses comoriennes intègrent un spectacle professionnel.
ŒUVRE ÉLARGIE
Une palette d'inspirations artistiques